Schiara - magnifique terrasse napolitaine

L'appartement Schiara se situe au cœur du centre historique de Naples, tout prêt du clocher de l’antique ensemble monumental de Santa Chiara qui a inspiré son nom et qui illumine ses terrasses de son tuf jaune.
Mais Schiara, en langue napolitaine, c’est aussi l’espoir, l’optimisme, la lumière qui donne le courage d’avancer lors des périodes difficiles : “addà schiarà” littéralement « ça va s’eclaicir ».
Ses cinq chambres MITI, RITI, VOTI, FEDI et CUNTI représentent une culture millénaire et passionnée. Elles suggèrent un voyage dans le voyage à la poursuite des mythologies qui constituent Naples avec ses superstitions autour de rites et amulettes de protection, la gratitude exprimée par ses exvotos, la dévotion manifestée dans ses 500 dômes, 52 saints et 2000 édicules votifs et la fascination exercée par les récits des temps anciens.

MITI
Depuis plus de trois mille ans, Naples vit et se nourrit de mythes. Ses origines sont liées à la sirène Parthénope, aux exploits de Virgile le magicien, aux plongées de Colapesce l’homme-poisson, au crocodile vorace des douves du fort Angevin ... Toutes ces légendes représentent en grande partie le charme qu’exerce la ville sur des gens du monde entier. Cette chambre ensorcelée par les mythes qu’elle évoque et en particulier celui de Parthenope ne pouvait pas ne pas avoir de bain dans lequel s’immerger.
Elle est adaptée aux personnes en couple.

RITI
Magie et superstition se mélangent depuis la nuit des temps dans la culture parthénopéenne, engendrées par les misères et les malheurs qui ont frappé la ville de Naples
« C'est être ignorant qu'être superstitieux, mais ne pas l'être porte malheur. » disait le dramaturge Eduardo De Filippo.
Un des symboles de cette ville, Totò, a interprété le jeteur de sorts ou celui pour qui la chance a tourné. Ainsi, toutes sortes de rites et d’amulettes ont été mis au point pour contrer la mauvais œil: fers à cheval, gousses d’ails ...

VOTI
Symbole d’une tradition populaire qui mélange les aspects sacrés et profanes, perpétuant inconsciemment un mode ancien de communication avec une divinité, l’ex-voto est une offrande en remerciement d’une grâce obtenue. Le symbole d’une dette de reconnaissance et en même temps le remboursement de cette dette.
La plupart des exvotos sont liés à des guérisons. En contrepartie de ces guérisons, en plus des remerciements, il y avait et il y a encore la tradition d’offrir comme ex-voto, un objet, en général en argent, représentant la partie du corps guérie.
Ainsi, on peut trouver de nombreux objets ayant la forme de mains, de pieds, de bustes, d’yeux.

FEDI
Dans la ville des 500 dômes, 52 saints, 2000 édicules votifs, cette chambre montre un aspect de la culture du peuple napolitain : la dévotion.
Le mobilier de la chambre puise dans cette iconographie naïvement populaire d’images qui dans le sud de l’Italie, plus antique, ont depuis toujours illuminé les coins sombres des vieilles ruelles encombrées et les recoins cachés et oubliés d’immenses demeures labyrinthiques créant une atmosphère magique, évocatrice et onirique...

CUNTI
Naples a en elle, une myriade d’histoires à raconter.
Ces récits remontent aux temps lointains et jusqu’à aujourd’hui. Un itinéraire par lequel sont passés de grands écrivains et érudits comme Matilde Serao, Benedetto Croce, Eduardo de Filippo et beaucoup d’autres illustres napolitains qui les ont contés.
Cette chambre les évoque à travers les pages des livres suspendus aux murs et aux livres lumineux posés sur les tables.
L’image voilée de la Pudeur, sculpture de la chapelle Sansevero, rappelle celle de la Bella ‘Mbriana, un esprit bienveillant qui vit dans les maisons napolitaines et se transforme en gecko dès qu’on l’aperçoit.
De petites niches, illuminées par la lumière vacillante des flammes de la crèche, accueillent les âmes du purgatoire auquel est lié une multitude d’histoires.